Redécouverte du gène sauteur

Posted on 15 octobre 2012

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J’ai vu passer un titre de Libé, selon Laurence Parisot « certains patrons sont dans un état de quasi panique ».

Ils n’ont qu’à fumer un pétard, cela détend.

Ceci-dit, moi j’aimerais bien vivre dans un Etat de quasi panique, plutôt que dans un Etat dirigé par des socialisss rantanplans qui font une politique ouvertement de droite, mais qui ne plaît même pas au MEDEF.

Bon, on s’en fiche ! Mais connaissez-vous les gènes sauteurs ? Non, ils ne sautent pas à la corde, ni ne tentent de franchir le mur du son en parachute, ils jouent simplement à saute mouton, euh, pardon, à saute gène.

Mais non, mais non ! Ce n’est pas du porno.

Les gènes sauteurs, ce sont des fragments d’ADN qui sautent d’un endroit du génome à un autre, par dessus d’autres gènes évidemment – le génome n’étant constitué que de gènes, sauf si vous les coupez en morceaux – pour s’insérer dans d’autres gènes dont ils peuvent modifier le fonctionnement – et créer ainsi un véritable merdier. En gros, si vous voyez vos oreilles pousser, se colorer en vert, et prendre une forme pointue, c’est que vous avez au moins un gène sauteur. Et si votre nez fait de même, vous en avez au moins deux.

Ouais, et pourquoi que tu racontes ça, qu’on n’y comprend rien. Pour dire que la où il y a de la gène, y a pas de plaisir ? Qu’elle demande ma chatte.

Peut-être ! L’an prochain je vais concourir au Nobel d’économie avec une théorie des gènes sauteurs chez les patrons paniqués.

Bref, si vous coupez les gènes en quatre – ou en je ne sais combien en fait – vous obtenez des nucléotides. Donc, lorsque certains gènes s’amusent à sauter les uns par dessus les autres pour s’emboîter dans d’autres encore, les nucéotides qui les composent font de même.

Or, chacun le sait, le génome humain – et celui d’un patron ordinaire donc – est composé de 3 milliards de nucléotides – pour celui d’un socialisss normal, je ne sais pas – je vais donc passer ma prochaine année à compter combien il faut de nucléotides sauteuses pour mettre un patron en état de quasi panique, et combien il en faut pour le mettre en panique totale.

Pour un socialisss normal, on verra l’année suivante, mais il faudra que je postule au Nobel de physique quantique et que je demande à Saint Benoît XVI de m’aider.

Et lorsque je lis encore que Miss Parisot nous affirme que « nous sommes passés d’un avis de tempête à un avis d’ouragan », je me demande s’il ne va pas falloir que je coupe aussi les nucléodites en quatre…

Bon, le singe hurleur brun du Brésil, vous connaissez ? Oui, c’est lui. Et contrairement à celle des patrons paniqués, son espèce est en voie de disparition. Il n’en reste pas plus de 250 individus adultes.

Dis Tonton, comment qu’on fait disparaitre un patron ? On déforeste autour de lui ?

Posted in: Merdialisation ?